
Andrée, 74 ans, dans sa ferme « Bienvenue au Paradis ». A la retraite depuis l’âge de 55 ans, elle s’occupe désormais d’une quarantaine de poules. Elle partage son temps entre son jardin, ses fleurs et le poulailler, « C’est comme ça qu’on s’occupe maintenant! »

Portrait de Philippe, 50 ans. Il cultive 8 ha d’asperges et s’apprête à exploiter une autre parcelle de 5 ha. Entre le 15 avril et le 15 juin, il récolte tous les jours pour arriver à une moyenne de 4 tonnes à l’hectare par an. Mais ce matin, assez dépité, il vient de perdre environ 3 000 euros à cause de la gelée de -3°C tombée dans la nuit.

Laurent, 40 ans, dans sa champignonnière. D’une superficie de 3,5 km de galerie, cette culture traditionnelle en cave assure la production de variétés diversifiées de champignons, notamment des champignons de Paris, des pleurotes, des shitaké, etc. En vérifiant la température, le taux d’humidité et de gaz carbonique, Laurent se met constamment à la place de ses champignons: « si je ne suis pas bien, ils ne sont pas bien non plus. »

Benoit, 38 ans, et sa chienne Fidéle au mileu de ses vignes. C’est la 7ème génération de sa famille à cultiver les 25 ha de vignes de son domaine.

Portrait de Philippe (49 ans), ouvrier agricole depuis l’âge de 16 ans. Il passe ainsi de ferme en ferme pour s’occuper des vaches, des céréales, des vignes, des cochons et des espaces verts. « J’adore mon métier, être dans la nature. Avant j’étais en usine, mais là, je suis libre sans être libre. Je suis seul! »

Christian (61 ans) au milieu de son élevage d’autruches et lama. Céréalier et éleveur de volaille depuis 1972, il s’est spécialisé dans l’autruche en 1993. Des oeufs (il en ramasse tous les soirs) à la viande, en passant par le cuir et les plumes, il vend tout directement à la ferme.

Patricia (45 ans) au milieu de son élevage de volailles. Depuis 1999, elle élève ainsi 250 pintades et 200 poulets en plus des canards, dinde et oie pour la saison des fêtes de Noël.

Michel et son fils Paul-Emmanuel. Michel a repris en 1986 une exploitation pour la transformer en élevage de porcs bio et chambres d’hôte. Il cultive ainsi 8 ha de terres céréalières (tritical, orge, maïs, colza, pois, féverole) pour nourrir ses 400 truies et produire 700 porcelets par an.